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Communiqué de l'ADMD du 24 novembre

Loi sur l’euthanasie

 

La majorité à l’Assemblée Nationale, sous l’impulsion du Gouvernement, préfère le statu quo et l’hypocrisie de la législation actuelle, porte ouverte à toutes les dérives, à une loi de liberté, d’égalité et de fraternité

 

Sans surprise, malheureusement, l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi rapportée par Manuel Valls relative au droit de finir sa vie dans la dignité.

 

Alors que l’actualité nous a montré (cf le cas en Belgique de Rom Houben) qu’une loi sur la fin de vie évite toutes les dérives et place au cœur du dispositif la volonté clairement exprimée du patient, la majorité UMP a préféré conserver la loi actuelle dont on sait d’une part qu’elle est mal connue des praticiens, d’autre part qu’elle est violée puisque on estime à 10 000 le nombre des euthanasies clandestines pratiquées chaque année en France, et enfin qu’elle ne couvre pas tous les cas puisqu’elle n’aurait jamais pu prendre en considération les demandes de Vincent Humbert, de Chantal Sébire et de milliers d’autres Français, anonymes.

 

L’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, rend hommage aux quelques députés UMP qui ont compris quel est le sens de l’histoire et quelle est la portée humaniste de leur vote, au premier rang desquels Henriette Martinez, députée des Hautes-Alpes. Jean-Luc Romero remercie tout particulièrement Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Manuel Valls et tous les parlementaires de gauche qui ont soutenu et porté ce texte, certes difficile, mais qui n’est que l’expression d’une liberté.

 

Ce n’est plus la France des Lumières qui, sur les questions de société, montre le chemin de l’humanisme, mais bien les monarchies du Benelux.

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